Ce mardi 19 février, alors qu'une délégation raëlienne manifestait pacifiquement son indignation devant le siège de l'Express suite à l'ignoble édito de son directeur de publication, Christophe Barbier, tenant des propos haineux envers les minorités religieuses, un journaliste, identifié par la suite par plusieurs témoins comme étant Eric Mettout, directeur éditorial et rédacteur en chef web, a agressé physiquement le Guide raëlien et leader du Mouvement raëlien en France, Kimbangu Piffer.
Les raëliens seront à nouveau devant le siège de l'Express ce vendredi 22 février à partir de 10h afin d'obtenir des excuses officielles publiées dans le journal et sur le site internet de l'Express.
"Cette agression intolérable et injustifiable est l’illustration même de ce que les Raëliens sont précisément venus dénoncer ce jour là." déclare Princess Loona, porte-parole du Mouvement Raëlien en Europe : "Depuis plus de vingt ans, les pouvoirs politique et médiatique instiguent un climat d’incitation à la haine envers les minorités religieuses, bien loin des idéaux d’une société civilisée. Nous vivons dans un pays, qui ne respecte absolument pas les Droits de l’homme et qui édicte des législations d’exception à l’encontre des minorités religieuses tout comme ce fut le cas sous le Régime de Vichy."
Un témoin présent lors de l'agression explique que des policiers ont dû ceinturer Eric Mettout qui était d’une agressivité inouïe et qui s’était rapproché de Kimbangu Piffer. "Le journaliste souhaitait obtenir des photos, mais compte tenu de l’attitude agressive du journaliste, il a refusé de se faire prendre en photo. C'est alors qu'il a reçu en retour une gifle et un coup de poing." raconte-t-il.
"Ce 19 février, un cran a été franchi. En passant à l’acte, Eric Mettout se croit autorisé, en toute impunité, à utiliser la violence physique envers un membre d’une minorité dont il ne partage pas l’opinion. On voit la les resultats de 20 annees de propagande anti minorite religieuse financee par les pouvoirs politiques , relayées impunément par les médias dont l'Express est un fer de lance." dénonce Princess Loona.
Et d'ajouter: "De l’argent public est jeté par les fenêtres pour lutter contre les minorités religieuses, dont les impôts payés par les propres membres de celles-ci. Complices de ces rumeurs qui conduisent à des drames humains, à des agressions verbales, et même physiques, comme aujourd’hui, ils n’ont pas tiré profit des leçons que l’histoire de notre pays nous a données. Christophe Barbier fait-il partie de ceux qui attendent que l’histoire se reproduise… pour vendre du papier ?"
Rappelons que dans un éditorial récent, Christophe Barbier, qui a été soutenu publiquement par l’ancien président de la Miviludes, George Fenech, a appelé la France à ne pas exécuter les décisions de la Cour européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg prononcées à l’encontre de l’Etat français, pour violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion.
"Signifiant par là même sa conception totalitaire de l’Etat et sa vision liberticide, M. Barbier alimente des campagnes haineuses vers le public extérieur et au sein même de sa propre rédaction, niant le droit d’exister aux membres des minorités religieuses, du seul fait de leurs convictions. Faut- il alors s’étonner de ce qui s’est produit ce mardi 19 février, de la main d’un de ses adjoints ? » demande Princess Loona.
Et de poursuivre: "Ces propos ne relèvent bien évidemment pas de la simple liberté d’expression et d’opinion, ils contribuent à développer un climat de violence et de haine des minorités et de leurs membres, preuve en est l'agression physique perpétrée par M. Mettout qui est un terrible exemple de ce que les membres des minorités religieuses stigmatisées par l'Etat français subissent depuis vingt ans, entre autre agression, licenciement, garde d'enfants..."
"Sa responsabilité est immense, tout comme celle des journalistes qui le suivent." souligne Princess Loona. "Des excuses formulées par M. Mettout du bout des lèvres, pour faire « bonne figure » face aux policiers qui ont dû intervenir pour protéger les Raëliens et tout particulièrement M. Piffer, ne suffisent pas à effacer la gravité de cet événement." explique-t-elle.
La détermination des Raëliens à se faire respecter est intacte. D’autant que quelques heures plus tard, un nouvel article « sectophobe » était mis en ligne sur le site du journal. "La recherche de photos pour illustrer son article justifiait sans doute, aux yeux de ce journaliste, ces méthodes violentes bafouant au passage les droits fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée au lendemain de la guerre." dénonce Princess Loona.
Les Raëliens, connus tant pour leur pacifisme total que leur fermeté face à l'intolérable, ne cesseront de dénoncer cette haine inlassablement, jusqu’à leur dernier souffle, aussi souvent que cela sera nécessaire. Ce sont de tels propos qui, il y a quelques décennies ont conduit à la haine contre les juifs et contre certaines communautés.
C'est bien en devoir de mémoire des événements criminels de l'histoire de notre humanité que les raëliens, portant fièrement leur symbole, s'affichent face à la "sectophobie" avec une étoile jaune sur laquelle il est écrit « membre d’une secte ».
"Face à cette intolérance, faudra-t-il attendre un mort pour que les pouvoirs mettent un terme définitif aux actions menées par les organisations telle que la Miviludes, dont la légitimité est contestée, et les médias complices allant en outre à l'encontre des décisions et recommandations des instances européennes et internationales ?" conclut Princess Loona.
Le Mouvement Raëlien organise une nouvelle manifestation devant l'Express afin d'obtenir des excuses officielles publiées dans le journal et sur le site internet de l'Express, dès ce vendredi 22 février. La communauté raëlienne mondiale soutient les raëliens français dans ce combat pour le respect de leurs droits fondamentaux. |