Mise au point de Raël après le déni de justice du tribunal fédéral. |
La décision des autorités fédérales, à laquelle je m’attendais, fera l’objet d’un appel devant les autorités européennes car elle constitue une discrimination purement religieuse et remettant en cause la liberté de penser ce qui est contraire à la convention des Droits de l’Homme dont la Suisse est signataire.
Le Tribunal Fédéral appuie ses décisions sur des mensonges qu’il est facile de dénoncer et qui seront évidents pour les autorités européennes indépendantes.
Tout d’abord le premier point prétend que j’ai défini dans un texte tous ménages la pédophilie comme des actes sexuels avec des personnes non-pubères et que donc je ne condamne pas les rapports sexuels avec des mineurs déjà pubères. Cela est totalement faux. Je rappelais simplement la définitiondu dictionnaire sur la pédophile, qui est justement le fait, condamnable et abject, d’avoir des rapports sexuels avec des enfants, donc des êtres pré-pubères. Extrapoler de ces propos que je ne condamne pas la sexualité avec des individus qui n’ont pas atteint l’âge légal d’avoir de tels rapports est une extrapolation tout à fait farfelue et mal intentionnée. Je le rappelle une nouvelle fois, je condamne et j’ai toujours condamné les rapports sexuels avec des individus qui n’ont pas l’âge légal d’avoir de tels rapports. Ma mise au point ne prétendait qu’à définir la pédophilie, car si un individu qui a plus de 18 ans a des rapports sexuels avec un individu qui a seulement 17 ans, on ne saurait parler de pédophilie mais simplement d’un acte illégal de détournement de mineur, et que je condamne haut et fort puisque j’ai toujours incité nos membres à respecter toutes les lois en vigueur dans leurs pays.
Le deuxième mensonge des autorités fédérales Suisses est de dire que « J’exerce un contrôle sur les activités de la société Clonaid qui propose du clonage humain qui est illégal en Suisse ». Une simple enquête sérieuse aurait évité aux autorités fédérales Suisses de se couvrir de ridicule, car la « Société Clonaid » n’existe pas et n’a jamais existé... Il s’agit simplement d’un nom de marque, que Brigitte Boisselier utilise pour promouvoir les services de sa société privée. J’ajoute que je ne connais même pas le nom de la société de Brigitte Boisselier, ni son adresse, ni l’adresse de ses laboratoires, ni l’identité des scientifiques qui y travaillent avec elle et que je n’en reçois aucune rétribution directe ou indirecte. Elle pourra d’ailleurs témoigner devant les autorités européennes sur le fait que je n’ai jamais rien eu à voir avec ses sociétés et qu’elle n’a aucune activité en Suisse car elle aussi est totalement respectueuse des lois.
Enfin, prétendre que pour ces motifs, mensongers par ailleurs, je présenterais un « risque pour l’ordre publique » est quasiment risible. En effet, le Mouvement Raëlien a tenu depuis 25 ans d’innombrables rassemblements en Suisse et continuera de le faire sans que jamais, et les autorités policières Valaisannes peuvent en témoigner, l’ordre publique ait été troublé. D’autre part, je passe chaque année en touriste 3 mois en Suisse où ma présence n’a jamais « troublé l’ordre publique », et j’entends bien continuer de le faire comme j’en ai le droit ayant un casier judiciaire totalement vierge n’ayant jamais eu la moindre condamnation criminelle.
Toute cette affaire n’est que pure discrimination religieuse et ce dossier sera également transmis à Madame Jahangir, Rapporteuse Spéciale des Nations-Unies sur les discriminations religieuses, qui enquête actuellement sur les discriminations dont sont victimes les Raëliens notamment en Suisse. Cette décision des autorités fédérales en est une caractérisée. |
Posted on 03 October 2008 | |